Sortie de fin d’année à Jersey
Hier, le 19 juin 2017, toutes nos classes de sixièmes du collège sont allées dans l’île de Jersey, sauf la sixième A qui ne nous a pas accompagnés. C’est une île de La Manche entre la France et l’Angleterre. Nous y sommes allés pour rentrer en contact avec des personnes de langue anglaise, visiter une partie de l’île: la capitale Saint-Hélier et découvrir des sites en répondant à des questionnaires et en relevant des défis. On était encadré par dix accompagnateurs. Nous nous y sommes rendus en car pour commencer. Le trajet a duré deux heures et demie. Ensuite nous avons emprunté un ferry de la compagnie Condor Ferries pour une heure vingt. Cette visite nous a permis de pratiquer la langue et de découvrir qu’on arrivait à communiquer.
Pendant le trajet en car, on se réveillait tout doucement car le départ était à sept heures du collège. Il régnait une bonne ambiance avec quelques personnes qui chantaient. Ça nous a paru long parce qu’on était impatient d’être arrivés et que nos sacs avaient été laissés dans la soute du car. Nous avons perdu du temps à Rennes dans les embouteillages.
Arrivés à Saint-Malo, on a découvert un port, un bord de mer et les remparts d’une ville fortifiée. Il faisait un superbe temps, la mer était bleu turquoise et le ciel sans nuages. On avait un peu de retard pour prendre le ferry mais on a réussi à tous embarquer même Cynthia qui avait eu des problèmes de validité avec son passeport.
On est entré dans le ferry. Malgré le numéro de nos places, on s’installait comme on voulait. C’était une salle immense avec deux étages. Nous avons eu le droit d’aller sur le pont extérieur, seulement en compagnie d’un adulte et par petits groupes. Le vent soufflait très fort au point que la casquette de Théo s’est envolée. Nous avons croisé des bateaux, même des bateaux à voile, nous avons pu admirer des îlots en granit. Sur l’un d’eux une petite maison avait été construite. La côte s’est éloignée rapidement. Puis la mer, seule, nous a entourés et nous recevions des embruns car la vitesse était importante. Arrivés près des côtes, la vitesse a été réduite pour qu’un pilote puisse monter à bord. Il connaissait mieux le port que notre capitaine.
Arrivés sur place, après une longue attente pour descendre du ferry, nous avons découvert le port et le terminal Élisabeth. Des passerelles se succédaient pour accéder au quai. On a aperçu au loin le dôme de Fort Regent. Il dominait toute la ville avec ses blockhaus.
Nous nous sommes dirigés vers le Liberation square. Amandine et Anaïs nous guidaient avec le plan. Les autres groupes sont partis guidés par Katia et Nhaël. On devait observer chaque site et répondre à des questionnaires. On pouvait aussi relever des défis: parler aux gens, leur demander l’heure ou des signatures, prendre une photo avec des policiers, faire des câlins gratuits…
Tout au long de la journée nous sommes allés: au Millenium Park, à Royal square, aux Markets, Queen street et King Street.
Le midi on devait déjeuner au Rosie’s tea room. Nous étions très en retard pour manger notre fish and chips. Pourtant les serveuses étaient très aimables et souriantes. Il y avait du ketchup et c’était bien.
L’après-midi nous sommes allés dans le Millenium Park. Dès l’arrivée on s’est arrosé sous un rideau de pluie car il faisait particulièrement chaud, presque trente degrés… Nous avons croisé de nombreux collégiens et lycéens en uniformes. Ils avaient presque tous le même cartable. Ils avaient des chaussettes qui montaient jusqu’aux genoux. Certains avaient des shorts ou pantacourts comme dans La Guerre des Boutons. En haut, ils avaient une chemise blanche et une cravate pour les garçons, un chemisier blanc pour les filles et une jupe à carreaux. La plupart portaient aussi un blazer avec un écusson qui représente leur école.
Directement après, nous sommes montés à Queen Street et King Street, Bastien nous a laissé un temps libre pour acheter des souvenirs: singes, porte-clefs, mugs, tirelires ou taille-crayons en forme de boites aux lettres anglaises, décapsuleurs, biscuits,…Talia a malheureusement renversé la glace qu’elle venait juste d’acheter. C’est dommage car c’est une des spécialités jersiaise.
Après, nous sommes allés à Royal square ou Mirco «a dressé» des pigeons, un cameraman tournait une interview près du palais de justice. La personne faisait un compte rendu d’une audience qui venait d’avoir lieu et des personnes sortaient du tribunal en pleurant.
Après avoir réussi à remplir notre carnet de bord, nous nous sommes dirigés vers Libération Square. On y a découvert une sculpture qui représente des enfants sur le coté, et un couple qui tient un drapeau qui flotte à bout de bras. Elle a été créée en mémoire de la libération de l’île à la fin de la guerre 1939-1945. Tout autour de cette sculpture se trouve une fontaine dans laquelle on pouvait voir quelques pièces. Des gens avaient dû y faire des vœux. On a pris une photo de groupe de nous tous. On était déçu que ce soit déjà fini. Nous avions passé un excellent moment.
Groupe par groupe nous nous sommes dirigés vers le terminal Elisabeth. Madame Bourcier et Madame Philippeau ont dû récupérer toutes nos cartes d’identité pour les montrer à la douane. Après quelques minutes d’attente, nous avons pénétré dans la salle d’attente. Katia nous a gentiment aspergés avec son brumisateur pour nous rafraîchir. C’était vraiment très appréciable et agréable. Enzo nous a retardés car il a trouvé moyen de perdre sa carte en 10 minutes et 20 mètres de distance…
Nous avons emprunté un sas pour entrer dans le ferry.
Après un trajet sans encombres, nous sommes sortis du ferry. Une navette gratuite nous a conduits du bateau au terminal. Puis nous sommes montés chacun dans notre car. Le même qu’à l’aller.
De retour au collège, nous étions déçus de rentrer et fatigués mais contents de notre journée. Merci aux professeurs pour le voyage et pour cette parfaite organisation. On vous adore. Ce voyage était extraordinairement bien. C’était magnifique. Les jersiais étaient aimables et beaucoup parlaient français mais on a réussi à se faire comprendre en Anglais. Ils jouaient bien le jeu. On doit avouer que peu de Français auraient ainsi joué le jeu de répondre à notre challenge…
La classe de 6D